lundi 5 octobre 2009

Mes 15 épisodes de série télé préférés

Pour ce top là, je me suis engrainé tout seul ://
...et ça n'a pas été de tout repos !

1. « The Merv Griffin Show » - Seinfeld
(1997 – Saison 9, Episode 6)

2. « The Extra Special Series Finale » - Extras
(2007 – Saison 2, Episode 7)

3. « The Garage Door » - Freaks and Geeks
(2000 – Saison 1, Episode 12)

4. « Let’s go to the Hop » - Les Griffin
(2000 – Saison 2, Episode 14)

5. « Mr. F » - Arrested Development
(2005 – Saison 3, Episode 5)

6. « Mirror Image » - Code Quantum
(1993 – Saison 5, Episode 22)

7. « The Doll » - Curb your enthusiasm
(2001 – Saison 2, Episode 7)

8. « Britney’s New Look » - South Park
(2008 – Saison 12, episode 2)

9. « The One Where No One’s Ready » - Friends
(1996 – Saison 3, Episode 2)

10. « My Bed Banter & Beyond Part » - Scrubs
(2002 – Saison 1, Episode 15)

11. « Pilot » - The Lone Gunmen
(2001 – Saison 1, Episode 1)

12. « Nightmare at 20,000 feet » - La 4ème Dimension
(1963 – Saison 5, Episode 3)

13. « Marge be not proud » - Les Simpson
(1995 – Saison 7, Episode 11)

14. « The Job » - The Office (US)
(2007 – Saison 3, Episode 23)

15. « Oldies but Young ‘Uns » - Mariés, deux enfants
(1991 – Saison 5, Episode 17)

Mes 10 disques préférés des années 2000 :

A l'initiative d'un pote... j'ai aussi fait mon Top 10 des albums de 2000 à 2009 !

1. IN RAINBOWS (Radiohead, 2007)

2. THIS CLOUD IS LEARNING (Nicolai Dunger, 2000)

3. I AM A BIRD NOW (Antony & the Johnsons, 2005)

4. THE TRIALS OF VAN OCCUPANTHER (Midlake, 2006)

5. "the cross" (Justice, 2007)

6. ORIGINAL PIRATE MATERIAL (The Streets, 2002)

7. THUNDER, LIGHTNING, STRIKE (The Go! Team, 2006)

8. PARACHUTES (Coldplay, 2000)

9. YOU KINGDOM YOU (Fires of Rome, 2009)

10. BANG BANG ROCK & ROLL (Art Brut, 2006)

samedi 22 août 2009

Destination Finale 4

Toute mort, dans la saga Destination Finale, repose sur un enchevêtrement d’éléments qui mènera au décès spectaculaire, effroyable et inéluctable du personnage. Ces quelques scènes essentielles se font toujours désirer, un peu comme les combats d’un film de Bruce Lee. Malheureusement, puisque l’on nous ressert l’exact même canevas depuis 2001, difficile de rendre passionnants les intermèdes qui séparent ces morceaux de bravoure escomptés… Le second épisode fit un choix crucial, celui de concentrer son énergie sur la mécanique fatale : presque aucune intrigue, mais un plaisir inouï à chaque mise à mort. L’inventivité formelle de David R. Ellis apporta considérablement à la réussite de l’excellent Destination Finale 2. Mais c’est plus encore cette vacuité narrative qui rendit l’expérience si viscérale, si intense. Pour l’épisode de trop, celui qui n’a plus rien à raconter et qui cherchera seulement à en mettre plein la vue avec la 3D… c’est donc sans surprise que les producteurs firent de nouveau appel à cette fine équipe.

" A la base de tout, il n'y a rien"
Jean-Louis Rien.


Le scénariste Eric Bress fait donc son job à moitié, et c’est très bien comme ça. Pour preuve, lorsque l’épilogue ménage un coup de théâtre, celui-ci ne repose sur aucun élément tangible disposé auparavant. Quant au début, il est bâclé (l’accident initial ne vaut rien par rapport à celui de l’autoroute de l’opus 2) et la fin, encore plus. Une scène finale qui a au moins le mérite d’être honnête sur le manque de substance affichée des auteurs : des squelettes, translucides de surcroit, se font briser en mille alors que seule l’hémoglobine garde sa consistance et sa couleur à l’image. Des personnages vides et du sang : la recette gagnante du film est symbolisée par cette image terminale. Mais, entre temps, alors ? Entre temps, quelques sursauts vous feront dire que le paiement pour la location des lunettes n’a pas été aussi justifié depuis longtemps. Il était triste de constater que le passage en 3D le plus réussi de Là-haut était la pub Haribo diffusée juste avant le film. Cette fois-ci, on en a pour son argent !

Une Pub Haribo en 3D : c'est gratuit.
Les bonbons Haribo au comptoir confiserie : c'est 10 € les 300 grammes.
Payer 10 locations de lunettes 3D en une année de cinéma : ça n'a pas de prix...

Coupable d’une inspiration aléatoire, on reprochera toutefois à Eric Bress de s’être abaissé – et c’est une première ! – à une mort-gag expéditive (l’un des « condamnés » meurt de façon abrupte sans que le film n’ait fait monter la sauce comme à l’accoutumée), et aussi de nous refaire le coup de la fausse piste. Dans Destination Finale 2, un gamin s’extirpait in extremis d’un piège terrifiant où l’électrocution et / ou l’étouffement l’attendait à chaque seconde, pour finalement mourir écrabouillé par une plaque de verre alors qu’il cherchait à faire s’envoler des pigeons (oui je sais, c’est génial…). Ici, rebelote : un personnage meurt d’une façon absurde alors que David Ellis s’était évertué à faire monter une pression illusoire (liquide sur le sol, ventilo coupe-tête désolidarisé, etc.). Même quand ils tournent à vide comme ici, ces passages sont toujours efficaces, tétanisants surtout, et quel plaisir de les voir encore rehaussés par les effets du relief. Le spectateur passe chaque séquence à se cacher les yeux. Du bon, donc, mais que du déjà-vu ? Tut-tut. Il y a du neuf dans DF4 : gain de temps et maximisation de la terreur, Ellis met en scène une double-mort en montage parallèle. Un suspense monstre, en apnée (littéralement !), pour la séquence la plus captivante de l’ensemble. Autre nouveauté : la « mort » mise en abyme, lors de la séquence finale. Sans trop en dévoiler, le passage évoque étrangement le grand final d’Inglourious Basterds. Comme Tarantino, ce qu’aime Ellis, c’est exploser les bordures de ses cadres. Alors quand il filme une explosion, il ne faut pas venir se plaindre si l’on sort de la salle avec quelques cheveux cramés…

Les bons souvenirs de "Maman, maman... cool, des pigeons !!", c'est à voir ci-dessous ici :

lundi 2 mars 2009

Eastwood, bientôt Ministre de la Culture, enterré au Panthéon et canonisé

Bon, ça y est, je crois qu'on pouvait pas faire pire...

Depuis la sortie de Gran Torino, il y a une semaine, il y avait de quoi se dire que - malgré les qualités du film - la presse français était quand-même assez timbrée, trop emportée, démesurément folle amoureuse de Clint Eastwood et que ceci expliquait que l'on pouvait lire ci et là que son dernier film en date était son "plus beau film", "une merveille", "un chef d'oeuvre".

Mais là, je crois que la France du cinéma est allé trop loin ! Ca ne suffisait pas que l'on célèbre Eastwood avec cet accueil critique énormissime... le Festival de Cannes, 9 mois après ou trois mois avant son édition, peu importe, comme ça, parce que c'est la fête, décide de décerner une Palme d'Or à Clint Eastwood, juste parce qu'il est trop super...

http://www.20minutes.fr/article/304982/Culture-Palme-d-Or-pour-Clint-Eastwood.php

Bon évidemment, Spielberg, De Palma ou encore Wong Kar-wai peuvent aller se faire voir au Pirée pendant ce temps-là !